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Paris ne finit jamais!

Paris ne finit jamais!
Le pont des Arts, la Seine et la Tour Eiffel

jeudi 29 avril 2010

Les études littéraires, de Vincent Delerm

Cette chanson se passe à Ecomarché entre le chanteur, qui fait des études littéraires et la maman de Karine, qui a poussé sa fille à suivre des études scientifiques.











- Bien sûr la chimie cellulaire
ça lui plaît pas mal cette année.
C’est ce que vient me dire sa mère
devant le rayon Surgelés.
- C’est plus concret qu’l’année dernière.
Elle fait davantage de TP
pour être classée dans les premières
elle dit bien qu’il faut bagarrer.

J’avais parfois des petites discussions avec toi,
je m’rappelle.
T’aurais voulu rencontrer un garçon dans l’style
Julien Sorel.

Dans les couloirs, je me souviens très bien, j’te voyais,
à midi
avec un Rougon-Macquart à la main, mais
aujourd’hui
pour la promenade en calèche,
c’est la dèche ;
pour dev’nir Madame de Rênal,
t’es bien mal ;
pour finir marquise de la Môle
c’est pas d’bol ;
pour te taper le précepteur,
y’a erreur ;
pour faire ton Lys dans la vallée,
c’est foiré ;
pour être Madame de Meursault
c’est zéro.
Oui, mais pour Madame Bovary
t’es bien partie,
tu t’es trouvé un p’tit copain,
futur médecin.

- C’est pas pareil un littéraire :
quand on sait rien, on peut broder.
Qu’est-c’qu’elle vient m’emmerder sa mère,
au milieu des poissons panés ?
Si elle savait qu’il fut un temps
Où sur sa fille scientifiquée
mes molécules de prince charmant
avaient bien failli opérer.

On avait parfois des p’tites discussions
autour d’une "piémontaise".
Tu voulais que je remplace ton prénom
par celui de Gervaise.

Dans les couloirs, je me souviens très bien, j’te voyais,
à midi
avec un Rougon-Macquart à la main, mais
Aujourd’hui
Pour la promenade en calèche
c’est la dèche ;
pour dev’nir Madame de Reynal,
t’es bien mal ;
pour finir marquise de la Môle,
c’est pas d’bol ;
pour te taper le Précepteur,
y’a erreur ;
pour faire ton Lys dans la vallée,
c’est foiré ;
pour être Madame de Meursault,
c’est zéro.
Oui, mais pour Madame Bovary
t'es bien partie,
tu t’es trouvé un p’tit copain
futur médecin...

mercredi 28 avril 2010

Comme si de rien n'était



Salut les amis francophones !

C’est aujourd’hui, comme si de rien n’était, que démarre ce carnet de bord (terme de marine qui est passé au langage familier pour désigner le Journal tenu au jour le jour, de façon détaillée). Il est toujours une bonne occasion pour commencer une nouvelle aventure qui peut nous amener loin. Pourquoi pas?

Ce carnet a été conçu comme un espace d’expression pour rapprocher la francophonie à l’Andalousie. N’importe quelle manifestation francophone, n’importe quel sujet, avec les seules limites du respect à autrui et du bon goût, y aura sa place et permettra d’ouvrir nos horizons et d’enrichir nos échanges. Nos découvertes, nos coups de cœur, nos doutes, nos réussites… tout peut devenir une excuse pour entamer le dialogue, pour élargir nos connaissances.

Toute proposition, toute suggestion est bienvenue ! On vous attend ! Allez, c’est parti !